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ATTENTION : Arrêt de service lundi 11 juillet de 12h30 à 13h
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Journée 18Programme de la Journée 18
Les exposés auront lieu à l'Institut Camille Jordan, en salle Fokko du Cloux 10h- Café en salle de lecture au premier étage de l'ICJ 10h30-11h20 Vincenzo Mantova, Algebraic equations with sparse polynomials and the Erdős-Rényi conjecture In 1949, Rényi and Erdős independently conjectured that given a polynomial g(X) over the complex numbers, if we have a bound on the number of non-zero terms of the square of g(X), then there is a bound on the number of terms of g(X) itself. This was proved and strengthened by Schinzel in 1987, and generalized further by Zannier in 2008. In a joint work with C. Fuchs and U. Zannier, we extend the results to the most general case: if g(X) is the root of a polynomial F(Y) whose coefficients are themselves polynomials in X with a bounded number of terms, then g(X) is at least the ratio of two polynomials with a bounded number of terms. This can be shown to imply the previous statements. The result has several implications such as a version of Bertini's theorem for multiplicative groups, control of certain integral points, and a natural non-standard interpretation.
11h30-12h20 Marie Albenque, Cartes planaires aléatoires et arbres bourgeonnants 12h30- Repas. 14h10-15h00 Paloma Bengoechea, Nombres mal approchables en Approximation Diophantienne Twistée Je parlerai de l'approximation des n-vecteurs réels par l'orbite entière d'un n-vecteur réel x fixé arbitrairerement; c'est à dire, fixé x, je parlerai de l'expression |qx-y-p|, où q et p parcourent les entiers. Ce problème peut être interprété en termes de rotations torales si on identifie le tore avec le cube [0,1)^n et on pense à qx comme étant la position de l'origine après q rotations par x. Je définirai le concepte de vecteur mal approchable dans ce contexte, puis je parlerai du problème de déterminer la "taille" de l'ensemble de ces vecteurs. Le cas n=1 et un cas particulier en dimension supérieure ont été établis en 2010 avec les travaux de Kim d'un côté et Bugeaud-Harrap-Kristensen-Velani de l'autre. Dans un travail récent avec N. Moshchevitin, on établit le cas n>1 dans toute sa généralité. 15h10-16h00 Charlotte Hardouin, Sur des approches galoisiennes de la transcendance fonctionnelle Dans la hiérarchie des fonctions spéciales, on distingue dans la classe des fonctions transcendantes, celles qui satisfont une équation différentielle polynomiale. On parle alors de fonctions hyperalgébriques et, lorsque l'équation différentielle est linéaire, de fonctions holonomes. Cette dernière classe possède des qualités algorithmiques et analytiques particulières. Ainsi une question fréquente, par exemple en combinatoire ou encore en théorie des systèmes intégrables, est de déterminer si une fonction spéciale donnée est holonome. Depuis quelques années, des théories de Galois à paramètres (Cassidy-Singer, H.-Singer et Di Vizio-H.-Wibmer) ont fourni un cadre formel et systématique pour attaquer cette question. Nous essaierons dans cet exposé d'introduire ces théories dans les grandes lignes. Nous conclurons en montrant comment ces théories permettent de déterminer non seulement l'existence mais aussi la forme des relations différentielles polynomiales satisfaites par les séries génératrices de suites p-automatiques de rang 2. |